Nous fêtons son 3ème anniversaire sur cette photo. Nous sommes chez mes parents et la photo est prise dans le jardin. C'est la première fois que mon fils recevait autant de cadeaux, car en Algérie, ils ne fêtent pas les anniversaires même si moi j'y pensais, ce n'était pas comme en France.
J'adorais penser aux cadeaux que je lui ferais, cela me prenait du temps mais j'aimais bien prende ce temps pour cela. Jusque ces 18ans j'ai toujours essayé de lui faire plaisir, de lui offrir ce qu'il attendait, même si quelque fois c'était difficile, car avec l'adolescence, il avait des envies qui coûtaient trop chères, mais j'ai essayé de faire ce que je pouvais.
Maintenant il n'y a plus personne pour qui je dois me "creuser" la tête pour un cadeau et cela me manque…
En septembre de cette même année, en 1984, il est rentré à l'école. Il est allé dans la même école maternelle que moi, ça fait tout drôle d'y penser. Bon ce n'était plus la même institutrice mais celle qui se trouvait, était très gentille et a pris Rédouane en affection. Mais il est vrai et je me répète que c'était un enfant facile à vivre, curieux de tout et à l'école cela fonctionnait bien, même très bien.
D'ailleurs sa scolarité jusqu'à ce qu'il rentre au lycée s'est très bien passée, que de bons résultats, aucun redoublement.
A la fin de sa troisième, j'ai reçu un courrier de l'académie et il y avait un chèque de 1500 Francs, en relisant ce courrier, qu'elle a été ma surprise en découvrant que les non-redoublants étaient récompensés.
J'en ai parlé avec mon fils en lui disant que c'est lui qui avait bien travaillé et que ce chèque lui revenait. Ma foi il en était très heureux et moi aussi. J'estime lorsqu'un enfant travaille bien et surtout que je ne m'attendais pas du tout à cette rentrée d'argent, il était tout à fait normal que je devais lui donner.
Malheureusement après sa 3ème, l'école n'était plus du tout sa priorité.
Ce sera pour une prochaine fois
A plus tard